Formation ambulancier
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Découvrez les chemins pour devenir ambulancier

Formations pour être ambulancier et  comment devenir chauffeur ambulancier ?

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Choisir sa formation Ambulancier : quel diplôme pour être ambulancier

 
Il existe deux niveaux de métiers pour exercer le métier d'Ambulancier :

  • L'Ambulancier diplômé d'un Diplôme d'État d'Ambulancier (DEA) qui a plus de responsabilités ;
  • L'Auxiliaire Ambulancier qui a suivi une formation certifiante pour apprendre les bases du métier et travaille en tant que coéquipier d'un Ambulancier.

Les deux ont en commun :

  • L’obtention obligatoire de l’Attestation de Formation aux Gestes et Soins d'Urgence, niveau 2 (AFGSU).
  • Le permis de conduire B et une expérience de la conduite de 3 ans minimum ;
  • L'attestation médicale certifiant que le candidat est à jour de ses vaccinations ;
  • L'Autorisation préfectorale pour validation de l'aptitude du candidat à conduire une ambulance.

Il n'existe pas de limite d'âge pour ces formations et vous pourrez décider, soit d'intégrer directement un institut de formation pour préparer le DEA d'Ambulancier après avoir réussi la sélection d'entrée en école, soit décider de suivre une formation certifiante pour devenir tout d'abord Auxiliaire Ambulancier et profiter de votre expérience « sur le terrain » pour suivre ensuite une formation continue et préparer votre DEA. Dans ce cas, vous serez dispensé de passer certaines épreuves.

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Comment être Ambulancier ? La formation

 

Rappel du métier d'Ambulancier

 

Le métier d'Ambulancier est indispensable au transport des personnes blessées ou pour conduire les personnes accidentées vers l'hôpital. L'Ambulancier - ou l'Ambulancière - peut aussi être appelé pour le transport de blessés, de personnes à mobilité réduite qui doivent se déplacer vers un centre de rééducation ou pour des soins médicaux.
 
Le transport assuré par l'Ambulancier doit se faire avec tous les moyens indispensables permettant d'assurer la sécurité et l'hygiène de la personne transportée.
 
L'Ambulancier est à la fois un très bon conducteur qui pourra conduire en toute sécurité même dans les cas d'urgence, mais aussi un secouriste qui est formé pour apporter les premiers soins aux patients. Il entretient son ambulance et l'équipe de tout le matériel médical indispensable pour que ce véhicule sanitaire soit prêt à accueillir les patients dans les meilleures conditions d'hygiène et de sécurité. Il veille à la stérilisation de tout l'équipement dont il pourra avoir besoin en cours d'intervention.
 
L'Ambulancier travaille avec un co-équipier qui est souvent un Auxiliaire Ambulancier. Tous les deux doivent coordonner les déplacements de la journée lorsqu'ils exercent dans le secteur privé où il n'y a pas d'urgences à gérer, contrairement au secteur public. En effet, les urgences vont être traitées principalement par un ambulancier qui exerce son métier auprès d'un hôpital ou d'autres structures spécialisées dans les interventions d'urgence (exemple : Croix-Rouge, SAMU…).
 
L'Ambulancier peut travailler dans le privé et conduire des patients à des visites médicales ou des séances de rééducation par exemple. S'il travaille dans un service de premier secours, il aura une journée ponctuée d'urgences et son travail sera davantage effectué dans un climat de pression. Confronté à des accidents de la route ou des problèmes de santé graves, il doit pouvoir garder son sang-froid à tout moment. Il est formé pour pouvoir apporter aux blessés les gestes de premiers secours.
 
Les missions de l'Ambulancier peuvent aussi être d'ordre administratives (formalités d'entrée et de sortie des patients) et logistiques (gestion de stocks de matériel médical, etc.). Il peut également exercer des formalités de gestion liée à son activité s'il travaille à son compte. Il pourra également participer à des missions humanitaires dans certains cas.
 
Pour exercer son métier, le futur Ambulancier doit avoir suivi une solide formation et avoir validé le Diplôme d'État d'Ambulancier (DEA).
 

La sélection d'entrée en institut de formation pour préparer le diplôme d'ambulancier

 

Pour valider le DEA (Diplôme d'État d'Ambulancier), vous devez avoir suivi une formation spécialisée dans un institut de formation agréé par le ministère de la Santé.
 

Conditions

Sélection d'entrée en école  

La sélection d'entrée en institut de formation se fait en 3 étapes :

  • Dossier d'admissibilité composé d'un CV, d'une lettre de motivation et d'un document manuscrit relatant soit d'une situation personnelle ou professionnelle vécue, soit d'un projet professionnel en lien avec les attendus de la formation. 
  • Stage d'observation obligatoire de 70 h dans un service hospitalier en charge du transport sanitaire ou dans une entreprise de transport sanitaire habilitée. Ce stage doit être réalisé en continu sur un seul lieu de stage.
  • Entretien d'admission  : présentation orale de 5 min en lien avec le stage d'observation puis entretien de 15 min avec le jury.
 

Il existe des dispenses concernant le dossier d'admissibilité pour les candidats :

  • titulaire d'un titre ou diplôme de niveau 4 (baccalauréat ou équivalent) français ;
  • titulaire d'un titre ou diplôme du secteur sanitaire et social français de niveau 3 minimum (CAP, BEP) ;
  • titulaire d'un titre ou diplôme étranger permettant d'accéder à des études supérieures dans le pays d'obtention ;
  • admis en formation d'auxiliaires médicaux.

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Préparer le concours d'Ambulancier

De nombreux candidats font le choix d'intégrer une classe préparatoire avant de passer la sélection d'entrée en école d'Ambulancier. En effet, le concours d'ambulancier comme bien d'autres, est très sélectif. 
 
Si les centres de formations préparant à cette sélection sont utiles pour bien se préparer, il n'est pas toujours possible au futur candidat de se déplacer et de suivre une formation en présentiel. Pour les adultes qui souhaitent effectuer une reconversion professionnelle et devenir Ambulancier ou Ambulancière, il peut s'avérer plus facile de se préparer avec l'aide d'un Centre de Formation à distance.
 
Le Centre de Formation à distance permet de se former à son rythme, depuis son domicile, tout en ayant un support pédagogique de qualité et des formateurs qui sont souvent issus de la profession.
 

La formation pour valider le Diplôme d'État d'Ambulancier (DEA)

 
Lorsque vous intégrez un institut spécialisé et agréé par le ministère de la Santé, la formation d'ambulancier/ambulancière s'effectue sur 23 semaines, soit 801 heures et comprend :

  • 16 semaines de cours théoriques – soit 556 heures de formation – en institut de formation. Vous y aborderez 11 modules de formation ;
  • 7 semaines de cours pratiques – soit 245 heures de stages répartis sur divers services afin de donner à l'étudiant un aperçu de toutes ses futures missions (stage dans un service d'urgence de type SAMU ou SMUR, stage auprès d'une maison de retraite ou dans un centre de rééducation…).


À savoir : l'élève doit valider également, pendant la durée de sa formation, l'Attestation de Formation aux Gestes et Soins d'Urgence (GSU) de niveau 2. Cette attestation est obligatoire pour l'obtention de son DEA. 
 

Les modules de la formation théorique (DEA)

 

Les cours théoriques et pratiques se font par blocs de formation, répartis en plusieurs modules à valider. Ces modules comprennent des cours, mais aussi des travaux dirigés en groupe.
Selon l'arrêté du 11 avril 2022, l'ambulancier professionnel doit justifier de l'obtention du DEA par la validation des 5 blocs obligtoires de la formation. Des allègements sont possibles selon les équivalences.
 

  • Le bloc 1, pour la prise en soin du patient, quelque soit son âge, dans le cadre de ses missions, est réparti en 3 modules :
​​Module 1 : 70 heures pour apprendre à établir une communication adaptée afin d’informer et accompagner les patients et leur entourage.
Module 3 : 35 heures pour mettre en œuvre les soins de confort et d’hygiène adaptés à la situation et besoins des patients
Module 2 : 70 heures pour savoir mobiliser les ressources et utiliser le matériel adapté à l’accompagnement des patients dans leur installation et déplacements

 

  • Le 2ème bloc, réparti équitablement en 2 modules de 105 heures chacun, a pour but que le futur ambulancier sache réaliser un recueil de données cliniques et mettre en œuvre les soins adaptés à l’état des patients, notamment en cas d’urgence :
4ème module : appréciation de l’état clinique des patients, en restant ans son domaine de compétences
5ème module : mise en avant des soins adaptés aux besoins des patients, aussi pour les cas d’urgence. C’est au moment de ce module que les élèves en formation d’ambulancier doivent préparer et valider le GSU de niveau 2.
 
  • Avec le bloc 3, les étudiants suivent les cours sur le transport des patients dans le respect des règles de sécurité routière et de circulation :
Le module 6, en 7h, aborde la préparation, le contrôle et l’entretien du véhicule prévu pour le transport sanitaire terrestre dans le but de garantir la sécurité de celui-ci.
Le module 7, en 21h, permet aux futurs ambulanciers d’apprendre à conduire le véhicule adapté au transport sanitaire terrestre, selon les règles de sécurité routière et de circulation, et de savoir adapter sa conduite en fonction de l’état de santé des personnes transportées.

 

  • Quant au bloc 4, il prépare en 35 heures à l’entretien des installations du véhicule pour le transport sanitaire terrestre et les matériels en fonction des situations d’interventions :
Module n°8 : utilisation des installations adaptées et des techniques d’entretien du matériel dans son domaine de compétence en tenant compte de la prévention des risques associés.
Module n°9 : repérage, signalisation, traitement des anomalies et des dysfonctionnements en lien avec l’entretien du véhicule, des installations et du matériel et traçabilité.

 

  • Dernier bloc, le bloc 5 : 2 modules pour aborder le travail en équipe, le traitement des informations liées aux activités de l’ambulancier et à la qualité comme la gestion des risques.
Le module 10, de 35h, pour rechercher, traiter et transmettre les informations importantes afin d’assurer la continuité et la traçabilité des soins et des activités, puis transmettre ses savoir-faire professionnels.
Le module 11, de 70h, pour l’organisation et le contrôle de son activité, la coopération au sein d'une équipe pluriprofessionnelle et l’amélioration de sa pratique dans le cadre d'une démarche qualité / gestion des risques.

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Les stages obligatoires pour la validation du DEA

 

Désormais, les 7 semaines de stage (que 5 semaines avant l'arrêté d'avril 2022) que devra effectuer le futur Ambulancier devront permettre au candidat d’acquérir une première expérience dans les différentes structures d'intervention de la profession.

Il devra effectuer 3 stages :

  • 70 h pour valider ses compétences en parcours de médecine d'urgence adulte, enfant (service des urgences, SAMU ou SMUR)
  • 2 semaines de stage dans une entreprise dédiée au transport sanitaire. Le stagiaire devra être encadré par un ambulancier diplômé d'état, et ne pourra pas être considéré comme un 2nd membre de l'équipage.
  • 3 semaines ou 105 heures pour effectuer son stage en structure des soins de longue durée, de soins de suite et de réadaptation ou en EHPAD. Ce dernier stage vise principalement à compléter les apports théoriques en situation réelle auprès de patients, adultes et/ou enfants, souffrant de troubles psychiatriques ou psychologiques.


Soit au total 245 heures de stages pour venir compléter les 556 heures de formation.
 

La validation du DEA

Chacun des 11 modules de formation fait l'objet d'épreuves écrites et orales.
 
Les épreuves écrites peuvent être sous forme de QCM (Questions à Choix Multiples), d'études de cas clinique ou encore de questions demandant une rédaction développée. Quant aux épreuves orales, elles pourront concerner un exposé sur un thème donné ou bien reposer sur un entretien devant un jury.
 
Il existe également des épreuves de simulation pratique (mise en situation du candidat).
 
Après validation des 11 modules de la formation, le candidat pourra se voir remettre son Diplôme d'État d'Ambulancier par la Direction de l'Hospitalisation et l'Organisation des Soins (DHOS).
 

Comment faire pour devenir Auxiliaire Ambulancier

 

Rappel métier Auxiliaire Ambulancier

 

L'Auxiliaire Ambulancier travaille comme bras droit de l'Ambulancier. Il est compétent pour conduire tout véhicule sanitaire léger ainsi que des ambulances. Il s'assure que les malades soient transportés dans de bonnes conditions d'hygiène et de sécurité.
 
Il vérifie l'équipement et tout le matériel nécessaire dans l'ambulance et assure la stérilisation de ces équipements.
 
Il transporte soit des personnes malades ou en état de crise, soit des personnes âgées ou handicapées pour les amener vers des centres de soins ou de rééducation. Il intervient aussi auprès des personnes accidentées qu'il va accompagner avec l'ambulancier vers l'hôpital le plus proche.
 
Il coopère avec l'ambulancier pour assurer le transport des personnes en toute sécurité et les surveiller pendant le transport (prises de mesures comme le pouls, la tension, etc.). Il peut assurer certains soins urgents sous le contrôle et les directives d'un médecin (exemple : perfusion, ventilation…).
 
C'est aussi l'auxiliaire ambulancier qui prend les commandes et facture les prestations de transport aux patients.
 
Il est chargé de transmettre les informations de santé au personnel soignant lorsqu'il accompagne un accidenté ou un malade.
 
Il est aussi responsable de la propreté et de l'hygiène de son véhicule et en assure le suivi du contrôle technique. Il peut être amené à effectuer des missions administratives (exemple : remplir un dossier de transport à chaque intervention).
 
S'il n'y a pas de diplôme d'État exigé, comme pour le métier d'Ambulancier, il est impératif que l'Auxiliaire Ambulancier suive une formation certifiante de 14 jours dans un institut de formation habilité.

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La formation d'Auxiliaire Ambulancier

 

Conditions

  • Pas de diplôme exigé pour devenir Auxiliaire Ambulancier ;
  • Niveau collège requis ;
  • Permis B requis (être titulaire de ce permis depuis 3 ans minimum) ;
  • Certificat médical assurant que le futur Auxiliaire Ambulancier est à jour de ses vaccinations ;
  • Autorisation préfectorale pour validation de l'aptitude à la conduite d'ambulances (formulaire CERFA n°14880*02 à compléter après consultation d'un médecin qui devra être agréé par l'État. Ce formulaire permettra ensuite au candidat d'obtenir une autorisation préfectorale) ;
  • Pas de limite d'âge ni d'épreuves de sélection.
 

Il faut cependant justifier d'avoir suivi une formation certifiante de 2 semaines pour connaitre les bases du métier d'Auxiliaire Ambulancier.

Les écoles et la formation

 
Pour préparer votre dossier et justifier d'une formation d'Auxiliaire Ambulancier, outre les pièces énumérées ci-dessus, vous devrez avoir validé une formation certifiante. 
 
Le métier étant ouvert à tous, sans limite d'âge, vous pouvez vous former si vous exercez une autre profession et souhaitez vous reconvertir dans un métier de santé. Devenir Auxiliaire Ambulancier est un tremplin permettant d'aborder le métier pour devenir ensuite Ambulancier ou exercer un autre métier en lien avec la santé.
 

Le programme de formation

 

Il existe 5 modules dans ce cursus de formation d'Auxiliaire Ambulancier.
 

  • Module 1 : savoir faire face efficacement à une situation d'urgence. Être capable de répondre à la situation, seul ou en équipe selon le cas rencontré. Lors du module 1, le candidat pourra également valider l'AFGSU (Attestation de Formation aux Gestes et Soins d'Urgence - niveau 2) qui est, comme pour l'Ambulancier, obligatoire pour exercer son métier.
  • Module 2 : apprentissage des gestes d'hygiène, prévention des maladies infectieuses et de leur transmission.
  • Module 3 : installation et transport des personnes. Gestes de mise en sécurité des passagers pour assurer leurs déplacements dans des conditions optimales d'ergonomie et de sécurité.
  • Module 4 : assurer la sécurité lors du transport, des personnes transportées mais aussi la sécurité du véhicule sanitaire.
  • Module 5 : déontologie de l'équipe médicale. Mise en place et suivi des dossiers administratifs liés au transport des patients.
  

Validation de formation

En fin de parcours, l'élève se voit remettre une « Attestation de Formation d'AA (Auxiliaire Ambulancier) » par son école de formation, laquelle évalue le candidat au fur et à mesure de son apprentissage.
 
Ce document lui permettra de justifier de ses acquis pour rechercher un emploi. Il doit également se munir de son attestation obligatoire AFGSU niveau 2.

De l'Auxiliaire Ambulancier à l'Ambulancier


L'Auxiliaire Ambulancier pourra avoir envie de poursuivre jusqu'au métier d'Ambulancier. Il peut effectuer une formation continue pour devenir Ambulancier tout en bénéficiant de certaines dispenses, vu qu'il est déjà sur le « terrain ».
 
Pour obtenir le DEA (Diplôme d'État d'Ambulancier), il est dispensé de faire les 70 heures de stage d'observation (à condition d'avoir déjà travaillé comme Auxiliaire Ambulancier depuis au moins 1 mois).
 
Il est également possible d'obtenir d'autres dispenses.

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Le candidat qui n'a pas les moyens d'assurer le financement personnel de sa formation peut faire appel à des organismes comme la Mission Locale de sa commune, son employeur, le Pôle Emploi ou encore les Permanences d'Accueil d'Information et d'Orientation (PAIO).
Le métier d'Ambulancier, encore majoritairement masculin, tend à se féminiser. Beaucoup de personnes de la profession apprécient de choisir leur façon de travailler. En effet, s'il est possible de travailler auprès de structures publiques ou privées (hôpitaux, cliniques, maisons de retraites, centres de rééducation, etc.) en tant que salarié, l'Ambulancier peut aussi créer sa société privée avec un statut d'auto-entrepreneur par exemple et exercer à son compte. Ce métier est intéressant, car il offre aussi de nombreux débouchés, tant pour ceux qui décident de s'installer à leur compte que pour ceux qui souhaitent ensuite exercer une autre profession dans le secteur de la santé.
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